C’est un nom biennois qui désigne un bonhomme maladroit qui ne peut s’empêcher de vous marcher sur les pieds en passant à côté de vous. Si vous aimez carnaval, vous ne pouvez les manquer à cette période ; il y en a environ 60 qui « traînent la savate » dans la ville de Bienne, sans compter la quinzaine d’anciens qu’on appelle la Vieille Garde.
C’est depuis 1969, année de leur première participation au cortège, qu’ils sévissent dans la ville durant les cinq jours de folie carnavalesque. Le but premier de la clique est l’animation du carnaval de Bienne et surtout de promouvoir le carnaval de rue qui grandit chaque année. Mais elle participe également à diverses manifestations en Suisse et à l’étranger (France, Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne).
C’est dans les locaux des anciens abattoirs de la ville de Bienne que les masques et les costumes sont réalisés. Cet endroit est également utilisé pour les répétitions qui ont lieu une à deux fois par semaine pendant les six mois qui précèdent carnaval. Actuellement la clique n’a de cacophonie que le nom. Chaque membre est capable d’interpréter sa partition sans fausse note. D’année en année la musique s’est améliorée. Comme preuve, il existe cinq CD qui on été enregistrés en 1994,2002,2006, 2009, 2012 et 2016.
En 1996, les Tschaupi ont eu le plaisir d’inaugurer leur cave, à la Route de Boujean 132 à Bienne; un vrais bijou. Précisons que la clique est composée des deux cultures linguistiques biennoise, à l’image de la ville de Bienne, le « röstigraben » chez les Tschaupi n’existe donc pas.
Salut zäme und bis la prochaine fois.